Depuis 2016, le Gouvernement s’est lancé dans la mise en œuvre du projet de développement et de gouvernance dans le secteur extractif du Togo. Pour mieux recadrer ce secteur, lui donner une visibilité politique et valoriser d’une manière optimale les ressources minières, le Gouvernement togolais entend se doter d’une politique de développement dudit secteur qui permet l’orientation de ses actions.
C’est dans ce cadre que s’inscrit cet atelier national qui va, pendant deux jours d’activités, convier les participants à une compréhension commune du projet de document, s’accorder sur les axes stratégiques devant constituer les piliers de la politique minière et améliorer le contenu du projet de document afin de disposer d’une version plus peaufinée et validée.
Le Directeur général des Mines et de la géologie, Marcel Sogle a, dans son mot de bienvenu, souligné qu’à travers ce projet de document de la politique minière, le Gouvernement togolais s’engage sur la voie d’une meilleure gouvernance du secteur extratif pour une croissance rationnelle de l’économie et de l’épanouissement de la population.
Cet atelier national a été présidé par le Directeur de cabinet, Gbengbertane Banimpo, représentant le Ministre en charge des Mines.
À l’ouverture, le Directeur de cabinet a relevé les orientations du Gouvernement en voulant doter le Togo de sa politique minière notamment l’axe2 du PND qui est de développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extratives.
Les différentes réformes dans tous les secteurs, engagées par le Chef de l’Etat, dont le secteur des mines, vont permettre au Togo d’améliorer significativement le cadre d’investissement et de se positionner comme l’une des principales destinations d’intérêt pour les investisseurs étranger dont l’industrie minière nationale pourra tirer parti a laissé entendre le Directeur de cabinet.
Cet atelier national a eu lieu grâce à l’appui de la Banque Mondiale à travers le Projet de développement et de gouvernance minière, PDGM et a vu la participation des cadres administratifs et traditionnels des zones minières notamment les prefets et les Chefs cantons; l’organisation de la société civile et les institutions étatiques.